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Tajine d’hiver vegan (végétalien)

Voici un plat complet réconfortant, tout doux, qui se déguste quand il fait si froid dehors et bien chaud dedans. Quand l’envie de douceur est si présente que seule, ou presque, la confection d’un bon p’tit plat ne vient réconforter une humeur de saison vacillante, bien entendu, en pensant au proche régal gustatif…

Ingrédients :

5 navets boule d’or (~350 à 400 g)

4 très grosses carottes (~600 à 700 g)

200 g de panais (pas plus sinon leur goût est trop prononcé par rapport à la douceur des navets et des carottes). Pour ceux qui n’apprécient pas, vous pouvez le remplacer par de la patate douce jaune ou blanche, cela convient parfaitement et rendra votre plat encore plus doux (les 2 versions sont bonnes hein !)

2 oignons jaunes moyens

4 gousses d’ail frais

2 pouces de gingembre frais (à défaut 1 cc sec en poudre)

1 cm de curcuma frais (à défaut 1 cc sec en poudre)

6 feuilles de sauge fraîche (à défaut 1/2 cc sèche en poudre)

5 graines de cardamome (à défaut 3/4 cc sèche en poudre mais comme le cumin, les graines toastées sont exquises, donc bien meilleures que leur version en poudre !)

1 cc de cannelle en poudre (je n’ai plus d’écorce depuis longtemps, dommage, c’es tellement meilleur…)

1 cc de graines de cumin (pas de poudre, c’est vraiment dommage, les graines toastées sont vraiment très savoureuses)

3 feuilles de laurier

1 CS d’huile d’olive + 2 CS d’huile de sésame pour servir (à défaut 3 CS en tout d’huile d’olive)

50 g de raisins secs

50 g d’amandes effilées (ou entières grossièrement coupées)

1/2 + 1/4 cc de sel fin

Poivre du moulin

1/2 zeste d’orange (frais ou sec) (ça, c’est l’ingrédient secret !)

1 CS de jus de citron jaune

150 + 500 ml d’eau

400 g de pois chiche cuits non salés * (sinon pensez bien à adapter la quantité)

Accompagnement : épeautre

Matériel : une cocotte en fonte et une petite râpe

Préparation :

Pour les pois chiche :

Soit vous préférez utiliser les pois chiche en boîte, dans ce cas, vous n’avez juste qu’à les égoutter (ils seront alors bien plus mous que ceux cuits « maison » et votre plat sera pâteux)

Soit vous utilisez, comme moi, des pois chiche congelés*, dans ce cas, vous les sortez du congélateur et les déposez dans une passoire histoire qu’ils décongèlent tranquillement. S’ils ne sont pas complètement décongelés au moment de les ajouter au tajine, les passer sous l’eau froide, ils dégivrent alors aussitôt)

Soit vous vous y prenez la veille et vous mettez 180 g de pois chiche crus à tremper au moins 12 heures (si un peu plus, pensez à changer au moins une fois l’eau). Vous jeter l’eau de trempage et faites cuire [comme au point *
la partie en italique tout en bas de cet article] vos pois chiche en commençant une demie heure avant d’entamer la recette proprement dite.

Pour commencer…

Peler les oignons, les rincer et les émincer. Mettre 1 CS d’huile d’olive dans la cocotte sur feu moyen et faire rissoler les oignons. Pendant ce temps, peler les racines, peler les autres légumes et les rincer. Couper les carottes et les panais en rondelles, celles de carottes 2 fois plus épaisses que celles de panais. Couper chaque navet en 12 (en 2, puis chaque morceau en 2, puis chaque en 3). Décortiquer la cardamome pour ne garder que les grains noirs à l’intérieur des coques. Au besoin, séparer ces petites graines.

ail, gingembre et curcuma râpés

Râper le curcuma, l’ail puis le gingembre sur la même râpe. Bien presser entre vos doigts les fils du gingembre qui ne passent pas par les trous pour en extraire le maximum de jus. Dès que les oignons sont dorés, ajouter la cannelle, la cardamome et le cumin. Mélanger vivement pendant 2 à 3 minutes afin de torréfier les graines. Si ça commence à accrocher, au besoin, ajouter 1 petite cuillère d’eau afin de décoller les sucs avant d’ajouter le mélange ail, gingembre, curcuma et bien mélanger. Dès que ce mélange est très sec, ajouter 500 ml d’eau, mélanger et monter le feu au maximum. Le temps que ce bouillon bouille, ciseler les feuilles de sauge et le jeter dans la cocotte avec 1/2 cc de sel.

Le bouillon juste avant les légumes

Mélanger puis ajouter les légumes et les feuilles de laurier. Baisser le feu
à feu doux dès que le bouillon re-bouille, couvrir et laisser mijoter une bonne cinquantaine de minutes en mélangeant toutes les 10 minutes environ.

Avant/après

25 minutes avant la fin de la cuisson du « tajine », mélanger une dose de graines d’épeautre avec 2 doses d’eau froide et mettre sur feu fort couvert. Baisser le feu à tout doux dès que le mélange bouille (cuisson de mon épeautre : 20 minutes). Je ne sale jamais les accompagnements céréalières car s’il en reste, il est plus aisé de les accommoder avec certains mélanges salé (par exemple de la sauce tamari ou tamarin -aucun rapport entre les 2 mais je les affectionne particulièrement-).

Avant/après

10 minutes avant la fin de la cuisson du tajine, faites dorer sur feu vif dans une petite poële anti-adhésive les raisins secs et les amandes avec 2 pincées de sel et 4 tours de moulin à poivre. Mélanger sans cesse délicatement jusqu’à ce que les amandes soient bien colorées mais surtout pas trop. Je ne mélange jamais le sucré au salé car certains de mes enfants n’aiment pas du tout, du tout, du tout (alors que moi je kiffe trop trop trop !). Si vous préparez ce mélange bien en avance, pensez à ne surtout pas le laisser dans la poële chaude afin de ne surtout pas le faire brûler.

Au bout des 50 minutes, le tajine doit être complètement sec, ajouter alors un verre d’eau (environ 150 ml), les pois chiche
et 10 tours de moulin à poivre. Mélanger et dès que les pois sont chauds,
ajouter une CS de jus de citron (ça donne du peps, j’adore).

Servir le tajine à côté de l’épeautre, saler la céréale, arroser le tout d’un filet d’huile de sésame (non toasté) et saupoudrer du mélange sucré miam miam. Bon appétit !

* : j’ai toujours des pois chiche cuits dans mon congélateur. En fait, j’en fait cuire une grosse quantité, sans sel, que je fais par la suite refroidir et que je place dans de petits sacs à congélation en indiquant, certes la date, mais surtout le poids. Je réalise donc des sacs de 50 g, 100 g, 200 g et 300 g. Il ne me reste plus qu’à choisir la bonne quantité en fonction de ma recette. Je procède toujours ainsi : trempage d’une bonne nuit puis 1h30 de cuisson douce, les pois tout juste couverts d’eau. J’en rajoute au besoin plutôt que de les noyer. Je récupère l’eau de cuisson (il en reste peu mais elle est parfaite pour les meringues ou les mousses)